lundi 20 janvier 2014

J’ai économisé 3300 euros sur un an.

Publié le 19 janvier 2014 par Gueule De Loup E

Une fois n'est pas coutume, un lecteur nous proposent son témoignage au sujet de la cigarette électronique et de son influence sur sa consommation de tabac. Voici le témoignage d'un vapoteur répondant au pseudo de Onclesam.

Profil de Onclesam

Âge : 48Années de tabagisme: Entre 25 et 30 ansVotre situation aujourd'hui avec le tabac: J'ai complètement arrêté de fumer et je continue à utiliser la cigarette électronique.Matériel utilisé : Vamo V3 avec clearomiseur V2 protank 1,6 ml.Votre avis est globalement:  Positif


Témoignage

Il y a un an (le 8 janvier 2013) j'ai voulu essayer la cigarette électronique suite à mon beau frère et belle sœur qui m'en avait parlé. Ceci pour plusieurs raisons , la santé, les enfants, et aussi ne le cachons pas pour raison économique fumant 1 paquet et demi par jour mon budget cigarettes s’élevait à environ 300 € par mois. J'ai commencé par chercher sur le net et je n'ai vraiment pas été attiré par la E-cigarette traditionnelle qui pour moi n'avait rien d'une cigarette. Je me suis donc acheté une cigarette Semi automatique à cartomiseur. Celle ci présentait pour moi le gros avantage de garder l'allure de la cigarette (préhension et gestuel, aspect, bout rouge etc…).


J'ai alterné avec des vraies cigarettes juste le temps de finir mon paquet puis je me suis plus servi que de ma cigarette électronique et je n'ai jamais refumé depuis.

 Au début j'ai ressenti des envies en sentant les autres fumer mais c'est vite passé. Ce qui m'a sidéré c'est le gain d'odorat et de gout que j'ai vite ressenti et comme l'odeur de tabac froid d'une personne qui vient de fumer peut être désagréable.


En revanche passer à la cigarette électronique est comme arrêter de fumer, ce qui a engendré chez moi la prise de 15 kgs que j'ai décidé maintenant de combattre après avoir, j’espère, gagné sur la cigarette.


Pour revenir à la cigarette semi automatique son principal défaut est le gout des cartouches qui est très réduit dans le choix (tabac ou menthol) et faut l'avouer pas terrible donc j'ai ouvert mes cartouches et je les recharge en e-liquide divers (je n'utilise que des senteurs tabac) ce qui de plus s’avère beaucoup plus économique que d'acheter des cartomiseurs tout le temps.


Je suis actuellement à un taux de 11 mg de nicotine qui me convient parfaitement.


Dernièrement la gestuelle me manquant beaucoup moins je viens d’acquérir une cigarette électronique ou plutôt un Mod le Vamo V3.

 Je reconnais que la différence est notable surtout au niveau saveur , hit et quantité de fumée.


En conclusion je ne vois que des avantages à la cigarette électronique par rapport à la cigarette.

 Santé pour nous et les autres, nuisances inexistantes (odeurs, cendres, risque d'incendie) économique (en 1 an j'ai économisé 3300 € en clope et dépensé environ 300 € pour vapoter) plaisir de fumer conservé.

samedi 11 janvier 2014

La cigarette électronique permet-elle d’arrêter de fumer sans risque ?

Publié le 11 janvier 2014  Par Gueule De Loup Ecigarette.

A en croire 4 éminences grises réunies sur le plateau de France Culture pour l’émission Science publique la réponse est OUI, sur le plan sanitaire, la cigarette électronique ne présente que des avantages.


Quand des experts parlent de la cigarette électronique


Alors qu’à New York, l’interdiction de vapoter dans les lieux publics est tombée, France Culture invitait ce 20 décembre 2013 dans son émission Science Publique, 4 éminences grises, spécialistes de la question du tabac et des addictions, à débattre autour de ce phénomène qui passionne de plus en plus de politiques, sociologues, professionnels de la santé… : la cigarette électronique.En préambule, rappelons quelques chiffres2012 : 4 millions d’Européens vapotent dont 500 000 en France avec une progression de 15% par mois.2013 : 1,5 millions d’utilisateurs de cigarettes électronique en France. Le tabac chute de 9% au 1er trimestre 2013 par rapport au 1er trimestre 2012. Une nouvelle qui devrait réjouir puisque la cigarette tue aujourd’hui en France 73 000 personnes par an soit 200 par jour.Les invités :
Anne Borgne, chef du service d'addictologie du groupe hospitalier des hôpitaux universitaires de la Seine Saint Denis, Présidente du Respadd ( Réseau des établissements de santé pour la prévention des addictions).
Jean-Yves Nau, journaliste et docteur en médecine. Ancien instituteur, Jean-Yves Nau a été en charge de la rubrique médecine du Monde de 1980 à 2009. Il tient le blog Journalisme et santé publique sur le site de l'Ecole des hautes études en santé publique (EHESP).
Philippe Presles, auteur de “La cigarette électronique : Enfin la méthode pour arrêter de fumer facilement” chez Versilio.
Jean-François Etter, politologue et professeur de santé publique à la faculté de médecine de Genève. Spécialiste de la dépendance et de la prévention du tabagisme. Auteur de “La Vérité sur la cigarette électronique” chez Fayard.


Qu’est-ce que la cigarette électronique ? Une nouvelle technologie révolutionnaire.


Jean-François Etter : la cigarette électronique est une nouvelle technologie qui peut renvoyer la cigarette traditionnelle au musée, tout comme le numérique a renvoyé la pellicule photo au placard. La cigarette électronique est un nouveau produit comme les inhalateurs et les “heat-not-burnt” (qui chauffe mais qui ne brûle pas) sans combustion.


Doit-on interdire la cigarette électronique dans les lieux publics ? NON.

Anne Borgne : La mesure d’interdiction de vapotage à New York dans les lieux publics est obsolète car si l’argument est le vapotage passif, c’est une mauvaise raison. Il n’y a pas de vapotage passif. La vapeur dégagée par la cigarette électronique reste de la vapeur faite de particules liquides dont le rayonnement est au maximum d’un mètre alors que celui de la fumée de cigarette est beaucoup plus important (particules solides qui se déposent sur les vêtements ou sur le corps).Une loi qui interdit le vapotage dans tous les lieux publics contraint les vapoteurs à rejoindre les fumeurs dont ils ne font plus partie. Ça n’a donc aucun sens !
Philippe Presles : Quand vous êtes fumeur et que quelqu’un vapote à vos côtés, ça peut vous inciter à vapoter mais pas l’inverse ! Pour moi cette mesure va inciter à vapoter ! Mais interdire le vapotage dans les lieux publics, c’est encourager le tabagisme. Il faut être clair sur les messages : l’ecig est infiniment moins dangereuse que le tabac. Il ne faut donc pas l’interdire.
Jean-Yves Nau : Tant au niveau français qu’au niveau européen, le phénomène le plus paradoxal, c’est l’incapacité des autorités publiques à prendre en compte le développement extraordinaire d’un contournement de l’addiction du tabac. Cette puissance publique semble désarmée face à ce phénomène. Elle ne réussit pas à réglementer de manière simple car elle est liée à l’industrie du tabac et/ou pharmaceutique. La preuve, ces puissances hésitent encore à faire basculer la cigarette électronique dans le monde des médicaments, ou à regarder ce nouveau produit comme un dérivé du tabac. Ne dit-on pas « directive tabac » plutôt que directive anti-tabac ? Les cigarettiers veulent s’emparer du produit alors que les vapoteurs veulent garder leur autonomie. Et en cela, le mouvement est révolutionnaire !

La limitation des taux de nicotine à 20 mg/ml, bien ou pas bien ? BOF.

Ça c’est un scoop !Selon Jean-François Etter, il n’est pas pertinent de réglementer et de limiter le dosage en nicotine car premièrement il n’y a pas de corrélation entre le dosage de nicotine contenu dans le flacon et la quantité inhalée par le vapoteur. Deuxio, c’est le cerveau du fumeur qui détermine la dose de nicotine reçue. Les vapoteurs déterminent seuls, par satiété, la dose qu’ils inhalent, il n’y a donc aucun risque de surdosage. Par contre si le liquide est trop peu dosé, le vapoteur va inhaler plus de vapeur que de nicotine. Son niveau de satisfaction sera réduit, il retournera plus rapidement à la cigarette traditionnelle ou pire comme le souligne Anne Borgne, le vapoteur va tirer encore plus fort sur sa cigarette électronique et la sur- utiliser en absorbant surtout les autres produits contenus dans l’e-liquide. il est donc impératif de laisser les vapoteurs libres de choisir leur dosage et leur parfum.Cette limitation a selon eux un effet contre productif : L’UE prend des décisions derrière des portes closes sans respecter les règles de base quant à l’élaboration d’une telle réglementation. Le trilogue devait statuer sur la décision du Parlement mais en fin de compte, il a proposé une nouvelle réglementation, sans consulter les principaux intéressés : vapoteurs et scientifiques.

Faut-il limiter les parfums ? NON.

Quel dommage de limiter la variété de parfums. Selon Anne Borgne c’est encore une idiotie de vouloir limiter les parfums à ceux des substituts nicotiniques. Selon Jean-Yves Nau ce n’est pas une idiotie mais une manœuvre habile de la part des industries du tabac qui visent à garder leurs consommateurs dans des niches de parfums qu’ils contrôlent avec le tabac. C’est l’affrontement des plaques tectoniques prêtes à tout pour conserver leur statut et soutenus par les Etats…En réduisant les parfums, l’industrie du tabac gagne du terrain ou du moins n’en perd pas.

Doit-elle être considérée comme un médicament : NON.

Selon Jean-François Etter, en aucun cas puisque il n’y a pas d’intention thérapeutique. D’autre part le Parlement a renoncé à classer ce produit en médicament. Ce qui est rassurant car si tel avait été le cas on aurait éloigné les consommateurs et donc augmenter le nombre de mort dus au tabac.Anne Borgne semble parfaitement d’accord avec M. Etter. Selon elle il s’agit d’un bien d’utilisation courante et non un produit pour aider les gens à arrêter de fumer. Il faut qu’il reste ainsi. Le fait est qu’en vapotant, les vapoteurs s’éloignent de la cigarette traditionnelle et tant mieux. Mais ces vapoteurs n’ont nul besoin d’aide médicale, ni médecin, ni infirmière. L’ecig doit rester en vente libre. Si elle était vendue en pharmacie, il faudrait financer des études cliniques très couteuses et réduire la variété des produits et parfums proposés. Or on le sait il y a autant de variétés que de vapoteurs. Il faut donc garder cette variété.Même si Philippe Presles s’accorde sur ces deux points de vue, il relève plusieurs paradoxes autour de la cigarette électronique. Si l’ecig était vendue en pharmacie, ce serait un médicament. Or on se soigne partout, on pourrait donc vapoter partout ! Ensuite sur la question de sécurité, lorsque l’on est sous traitement médicamenteux, rien ne nous empêche de sur-doser nos médicaments. Chaque patient assure sa propre sécurité. On pourrait vendre l’ecig à la fois en pharmacie et en magasin, un peu comme le dentifrice, en gardant les dosages supérieurs à 20 mg/ml pour les pharmacies.Selon le journaliste Jean-yves Nau, on pourrait trouver l’ecig en parapharmacie car contrairement aux pharmacies, aux buralistes et aux grandes surfaces, ils prennent le temps, parfois jusqu’à une demie heure pour conseiller et guider leurs clients.

La nicotine en cause ? NON.

Philippe Presles déclare que ce qui est dangereux c’est la combustion, le goudron et le monoxyde de carbone en somme ce que contient la cigarette traditionnelle … Ce sont eux les grands poisons du tabac, poisons éliminés par l’usage de l’ecig. La nicotine contenue dans les e-liquides ne déclenchent pas d’infarctus ni de cancer. Elle peut entrainer une certaine dépendance dont il ne faut pas avoir peur. Et puis il n’y a pas de plaisir sans addiction.
Anne Borgne rajoute par ailleurs que ce qui est formidable dans l’ecig, c’est non seulement l’apport de nicotine mais aussi le plaisir de fumer, le fait de ne plus souffrir de l’arrêt du tabac, ce qui n’est pas le cas avec les substituts du tabac. Dans l’ecig, la nicotine est utilisée à des doses non toxiques qu’il convient de respecter.
Histoire de « rire » Philippe Presles rappelle que depuis la sortie de la cigarette électronique, on n’a jamais recensé de morts dus à un surdosage en nicotine dans un e-liquide alors qu’on continue à dénombrer quantité de morts liés au tabagisme, 200 en France chaque jour !

Sécurité des produits ? OUI.

Les produits continuent à évoluer car les fabricants sont à l’écoute des clients et des consommateurs. Pour preuve les mauvais produits, ceux du début, ont été retirés du marché. Il est par ailleurs dommage que l’étude de 60 millions de consommateurs ait porté sur ces produits-là. Les fabricants sont attentifs et une communauté d’utilisateurs veille à la sécurité.

Jean-Yves Nau relève que l’on se passionne pour l’origine des produits qui composent la cigarette électronique mais fait-on la même chose sur les aliments, les médicaments ? Les consommateurs savent-t-ils que la plupart des molécules proviennent de laboratoires chinois ? L’ecig est un phénomène de société qui passionne, un mouvement de masse avec des vapoteurs qui se rendent compte que ce produit va leur sauver la vie. On est bien en face d’une révolution.
Philippe Presles rappelle que la nicotine est fabriquée principalement dans 3 usines dont une en Chine et que l’ecig est fabriqué avec des produits bien connus de tous, utilisés aujourd’hui sans danger. Le risque n’est pas dans la composition des e-liquides, il est ailleurs : le petit marché de l’ecig risque de disparaître ou de fondre, face aux mastodontes des industries du tabac et pharmaceutique, et de réduire le choix offert aujourd’hui aux vapoteurs.

 Jean-Yves Nau suggère même que, face à la puissance de l’industrie du tabac c’est à la puissance publique de réagir en aidant ce marché débutant : pourquoi ne pas imaginer une production française ou européenne ?

L’ecig et l’ado, quelle attitude adoptée ? Relax.

35% des jeunes de 17 ans fument. Quelle attitude adopter face à un ado qui veut vapoter ? S’il fume, mieux vaut l’inciter à vapoter pour qu’il arrête de fumer. S’il veut se mettre à vapoter alors qu’il ne fume pas, c’est toujours mieux que de fumer car vapoter éloigne du tabac. Selon Anne Borgne, vapoter chez le jeune peut reculer l’âge d’entrée en tabagisme, et même ça c’est précieux !

Et pour conclure sur une petite note d’humour

Parce que cette émission est passionnante mais que vous n’avez pas le temps de la réécouter nous l’avons fait pour vous. Vous pouvez toutefois écouter les 5 dernières minutes, lorsqu’Anne Borgne raconte la petite histoire « du commerçant toulousain qui a porté plainte contre un vendeur d’ecig voisin qui lui faisait une concurrence déloyale »… A mourir de rire !
Écoutez l'émission dans son intégralité à l'adresse suivante : 

http://www.franceculture.fr/player/reecouter?play=4769104

mardi 3 décembre 2013

BATTERIE POUR E CIGARETTE.

Qu’est-ce qu’une batterie de cigarette électronique ?


Même si leur forme est très particulière, la majeure partie des batteries sont en fait de grosses « piles rechargeables » au lithium-ion (le plus souvent) et ont pour fonction d’alimenter en énergie l’atomiseur.
C’est dans cet élément (la batterie) que se situe l’électronique, plus ou moins « intelligente », plus ou moins poussée.


Ainsi, certains modèles disposent d’un coupe-circuit (après 10 s d’activation par exemple), d’une mise en arrêt/marche (par 5 pressions successives), d’une DEL (LED) pour simuler le bout d’une cigarette au tabac, d’un bouton (modèle manuel) ou d’un détecteur d’aspiration (modèle automatique)
.


Leur durée de fonctionnement (autonomie).



Dépend : de la taille (diamètre et longueur) : plus elle est grande, plus elle peut stocker d’énergie,
de la fréquence d’utilisation : un gros vapoteur tiendra naturellement moins longtemps car à chaque bouffée la batterie se vide un peu,
des conditions d’utilisation : résistance de l’atomiseur faible ou non (par exemple),
de la qualité de la batterie : comme pour les atomiseurs, des modèles peu chers mais médiocres circulent. Ces modèles ont souvent une résistance interne très élevée entraînant une autonomie restreinte.

Contrairement aux mods qui proposent des systèmes évolués permettant de changer les accus (piles), il n’est pas possible d’ouvrir une batterie classique qui est un élément indépendant à changer en fin de vie.
Les batteries manuelles sont « scellées » tandis que les automatiques disposent d’un trou pour détecter l’aspiration.

En plus du meilleur contrôle apporté par le fonctionnement manuel, c’est une raison supplémentaire qui pousse bon nombre de vapoteurs à préférer des batteries manuelles. En effet, celle-ci sont hermétiques. Elles sont ainsi protégées de l’humidité mais surtout de fuites éventuelles de liquide à l’intérieur de la batterie pouvant l’endommager de manière irréversible.

Les mAh
L‘autonomie d’une batterie dépend donc généralement de sa taille. Pour être plus précis, elle dépend d’une valeur, exprimée en mAh, que vous allez rencontrer souvent si ce n’est pas déjà fait.

Il s’agit de milli-ampère-heure, une unité d’énergie.
En théorie, une batterie de 1000 mAh complètement chargée est capable de fournir un courant de 1 A (1000 mA) pendant 1 heure de temps.
Si par exemple, cette même batterie alimente un système consommant 100 mA, elle sera capable de le faire fonctionner théoriquement pendant 10 heures.
Bien sûr il s’agit de théorie et en réalité, cette durée de charge dépend fortement de la qualité même des batteries. Moins il y a de résistance interne dans les cellules de charges, plus on s’approche de ce rendu optimal.
Pour faire simple, plus une batterie sera grosse, plus elle sera donc capable d’emmagasiner une quantité importante d’énergie (plus de mAh). Un peu comme une voiture. Plus le réservoir sera grand, plus vous mettrez d’essence dedans et plus vous pourrez faire de kilomètres avant de passer à nouveau à la pompe.
C’est pourquoi les modèles à 650, 900 ou 1000 mAh sont préférés par les gros vapoteurs pour le confort d’autonomie apporté par la grande quantité d’énergie emmagasinée.
Remarque : Une batterie disposant de plus de puissance et d’énergie stockée sera capable de supporter des cycles de décharge plus forts et fréquents. C’est pourquoi, si vous sortez des fonctionnements standards, il faut faire attention à associer la bonne batterie au bon atomiseur.

L’exemple le plus courant est l’utilisation d’atomiseurs LR (basse résistance). Ils demandent un courant bien plus fort et sollicitent fortement la batterie qui doit donc être suffisamment bien dimensionnée pour le supporter.



Les chargeurs
Dans l’électronique en général (téléphone, high-tech, …), les chargeurs donnent la sensation d’une jungle avec une quantité astronomique de modèles se ressemblant tous mais avec des embouts ou caractéristiques souvent
différentes.
La cigarette électronique n’y échappe pas….
Si vous ne possédez qu’un seul modèle de cigarette électronique, vous ne devriez pas rencontrer de souci lié aux chargeurs car les kits proposent tous le chargeur adapté.
Par contre, si vous commencez à varier un peu les modèles, ne serait-ce (par exemple) qu’une eGo et une 510, vous pouvez être amené à vous poser des questions sur les chargeurs et leur compatibilité.

L’idéal pour ne pas faire d’erreur est de toujours utiliser le chargeur fourni avec la cigarette électronique en question.
En cas d’inversion, vous pouvez mettre plus de temps pour charger une batterie, ce qui n’est en soit pas très gênant.

Par contre, vous pouvez aussi détruire la batterie si le courant de sortie du chargeur est trop élevé….
Chargeur est un terme quelque peu générique. Pour être plus précis, dans la cigarette électronique on distingue :

Chargeur USB
le chargeur USB : il se connecte à un port USB (d’ordinateur ou d’adaptateur). C’est lui qui gère la charge de la batterie et indique quand elle est terminée. C’est un élément très important à ne pas confondre avec un adaptateur. Il convertit une tension et courant d’entrée en une tension et courant de sortie adaptés à une bonne charge.

Note : il existe des chargeurs plus puissants appelés « rapides » et qui peuvent charger les grosses batteries plus vite.
En entrée, un chargeur USB reçoit du 5V, 500 mA max qui est la norme USB. En sortie, il restitue généralement un peu plus de 4 V et une intensité qui dépend du modèle de la batterie. C’est cette intensité max de sortie qui est importante pour ne pas abimer ou charger trop lentement une batterie.
Chargeur secteur.

Le chargeur secteur : il a exactement la même fonction que le chargeur USB. La différence est qu’en entrée, il reçoit la tension alternative de votre secteur. Vous pouvez le brancher directement à une prise de courant.
Il convertit une tension alternative en une tension continue et adapte l’intensité.

L’adaptateur secteur : il permet de connecter un chargeur USB (pas une batterie) à une prise de courant secteur. Il convertit la tension alternative secteur (240V) en une tension de 5V. Généralement le courant de sortie est limité à 500 mA (norme USB) mais il existe des adaptateurs capables de fournir des intensités plus élevées (1000 mA, 1200 mA) utiles pour les batteries USB (voir ci-après).

L’adaptateur voiture (allume cigare) : il a la même fonction que l’adaptateur secteur sauf qu’au lieu de le brancher à une prise de courant, on le branche à l’allume cigare d’une voiture.
Le boîtier chargeur : il s’agit d’un boitier que vous chargez préalablement et qui est ensuite à son tour capable de charger plusieurs fois une batterie. Très utile en déplacement.

Quelques conseils
Pour ne pas être ennuyé avec des problèmes d’autonomie et ne pas se retrouver dans l’incapacité de vapoter, voici quelques conseils généraux :
Utiliser le chargeur adapté à la batterie de votre cigarette électronique (celui fourni dans le kit) ou demandez conseil à votre vendeur.

Gardez les batteries à l’abri de l’humidité (elles y sont très sensibles).
N’hésitez pas à mettre le prix sur cet élément essentiel et fuyez les modèles bas de gamme.
Ayez au minimum une batterie d’avance. Une que vous utilisez, l’autre que vous chargez. Idéalement, une troisième n’est pas superflu en cas de souci sur une des deux.
Si vous passez beaucoup de temps devant votre ordinateur, examinez attentivement la solution des batteries USB.
Préférez les modèles manuels, plus sûrs.
Si vous vapotez beaucoup, orientez-vous vers des batteries à grande capacité, plus encombrante mais bien plus confortables en termes d’autonomie.
Faites attention pendant le transport des batteries manuelles. Si le bouton est actionné par erreur vous pouvez décharger complètement la batterie et griller l’atomiseur de surcroit.

LE CANABIS AVEC LA E CIGARETTE

Vapoter du cannabis, c’est possible ! Que faut-il en penser ?

Publié le 3 Décembre 2013 par Gueule De Loup.

La politique avec les tags beuh, cannabis, cigarette électronique, défonce, drogue, e-cigaretted, joint, shit.
Cigarette électronique font-ils bon ménage ?
Cigarette électronique font-ils bon ménage ?
Guillaume Roche, dans l’Actu société de Première.fr du 25 juin, nous rend compte de la situation actuelle en matière de « joint » électronique.
Pour synthétiser, il faut partir du constat que les e-liquides à base de THC existent déjà, qu’ils soient composés par les vapoteurs eux-mêmes qui incorporent le THC dans leur liquide, ou soient en phase de réalisation notamment par l’Entreprise Cannabee Products INC qui dans sa publicité annonce clairement son existence « mais à but thérapeutique », mais admet que la commercialisation de l’eJoint ne se fait pas encore en masse pour diverses raisons dont l’une, si on la décrypte, est quand-même que le public potentiellement demandeur est loin de se limiter à des « patients ».
Il n’empêche que David DeGeeter, copropriétaire de cette société domiciliée en Californie, maintient qu’il compte bien pousser ses recherches plus loin pour aboutir à « une huile de cannabis concentrée et assez fluide pour fonctionner dans une cartouche » qu’il intentionne de vendre dans le monde entier.


Alors, « escroquerie caractérisée », comme l’affirme Nicolas Guyot qui gère E-Brumair, gadget, ou réelle nouvelle façon d’ingérer du cannabis ?


En l’état actuel, on ne peut guère que se contenter d’une opinion de principe.
Le sujet n’est pas anodin. Qu’on le veuille ou non, nous sommes en présence d’un produit dont la vente n’est pas licite, contrairement au tabac. Comme le fait remarquer à propos Sylvain Filatriau (Absolute Vapor), « un tel produit nécessite un avis médical pour évaluer les effets sur la santé de cette façon de prendre du Thc ainsi que les concentrations requises et ne pourrait en aucun cas être fabriqué par des entreprises extérieures à l’industrie pharmaceutique. A cela s’ajouterait le temps nécessaire pour obtenir les AMM ».
Quel que soit son avenir, l’eJoint ne pourrait être réservé qu’à des visées thérapeutiques et analgésiques.

Il est évident que conformément à la législation actuelle, les pouvoirs publics ne sauraient tolérer la vente libre d’e-liquides contenant du THC alors que le produit est interdit. Ce qui pose aussi la question de sa commercialisation : je vois difficilement une autre voie qu’une prescription médicale et une délivrance en pharmacie (il y a effectivement, comme le souligne S.Filandriau, un risque de détourner la fonction de la cigarette électronique, qui est d’ingérer plus ou moins de nicotine sans la nocivité du tabac, pour en arriver à un « joint électronique pour tous !»).

Après les difficultés rencontrées en France suite au rapport du mois de mai sur la cigarette électronique (notamment concernant sa publicité et sa commercialisation), il n’est peut-être pas opportun de se lancer bille-en-tête dans la promotion à tout va de l’eJoint !

Il n’empêche et dans l’absolu, je reste convaincue d’une chose : à tout prendre, mieux vaudrait et de loin un liquide contenant du THC que du tabac. Les consommateurs de cannabis sont pour la plupart des fumeurs. Pourquoi ne pas renverser la « vapeur », et faire de futurs consommateurs d’eJoint de futurs vapoteurs ? Notre santé, elle, aurait tout à y gagner.

dimanche 1 décembre 2013

RESERVOIRS POUR E LIQUIDES

Choisir un clearomizer ou cartomiseur pour sa cigarette électronique: 


Le clearomiseur, et un réservoir pour E Liquide ou l'on voit le liquide par transparence.

Le catomiseur, et un réservoir pour E liquide avec du Bourrage comme le filtre d une vraie Cigarette que l'on imbibe avec le E liquide.


Aujourd'huit la cartouche remplie de bourrage c'est un peu dépassé.



Après une première prise en main avec votre kit et la découverte de la cigarette electronique, vous pourrez adaptez un clearomiseur pour découvrir de nouvelles sensations. Vous avez également la possibilité de vous offrir un cleatomiseur en même temps que votre kit pour avoir à réception un test sur deux systèmes différents.


Le principe du clearomiseur :


Système 2 en 1 qui regroupe la cartouche et l'atomiseur : .
Le Clearomiseur est un cartomiseur transaprent, dans lequel il est possible de voir la quantité de E-liquide restante.
Système autonôme : une fois rempli de E-liquide, il se visse sur la batterie.


Les points forts du clearomiseur :


Autonomie : de 0.9 ml à 6 ml
Sensations différentes : chaleur - vapeur - saveur
Une vape à sa convenance : choix du niveau des résistances
La plus part du temps, il est possible de choisir la valeur de son clearomiseur grâce à sa résistance qui se mesure en Ω (Ohms). Plus la valeur de la résistance est basse (proche de 0), meilleure sera la chauffe : Hit* renforcé et volume de vapeur amélioré.


(*Hit) : Sensation du passage de la vapeur en gorge (sensation du fumeur).
Il est conseillé de ne pas prendre une valeur de résistance trop basse : Si la chauffe de votre cartomiseur est trop importante, il est possible que vous ayez un goût âcre ou de brûlé, c'est que le liquide n'arrive pas assez rapidement sur la résistance, il s'évapore plus vite qu'il n'arrive.


Il existe 3 types de cartomiseurs clearomiseurs


Double résistance (Dual Coils) : Deux résistances montées en parallèle pour une chauffe importante. Résistances généraement entourées d'une méche, qui trampe continuellement dans le E liquide (Ex: Dual Coil Tank). Il est conseillé de vapoter ces accessoires à l'horizontal, pour que le liquide soit un maximum en contact avec le haut des mèches. Ne pas prendre des résistances trop basses pour éviter la surchauffe. 


Résistance placée en bas (côté batterie) : La résistance placée en bas favorise généralement l'alimentation, le e-liquide est constamment en contact avec les mèches. Pour une alimentation optimale, nous vous conseillons de pomper sur votre tip de temps en temps avant de vapoter : souffler et aspirer à plusieurs reprises (petit souffle) dans votre tip tout en actionnant votre batterie et ce rapidement. 


De nombreux clearomiseur se vissent par le biais de la connectique 510, c'est pourquoi il existe des adaptateurs pour rendre certains modèles compatible.


La résistance du clearomiseur a une durée de vie d'environ 10-15 remplissage, c'est pourquoi il est conseillé d'en avoir toujours 1 ou 2 d'avance pour éviter la panne brutale.


Certains clearomiseurs sont maintenant entièrement démontable et proposent des résistances et mèches interchangeables, sur les autres, il faudra racheter un nouveau clearomiseur.

Pour un rendu de saveur optimal, il est conseillé d'avoir un clearomiseur par saveur.
 

jeudi 28 novembre 2013

E-cigarette : Comment baisser progressivement son taux de nicotine ?


Tout bon vapoteur le sait, baisser son taux de nicotine après quelques mois d'utilisation n'est pas forcément une chose si facile. J'observe tout d'abord autour de moi que les fumeurs ont besoin de temps pour adopter complètement la cigarette électronique, que la transition peut être plus ou moins longue et que le nouvel objet peut devenir quelque chose de très important dans leur vie. L'E Cigarette se change, se configure, se goute, s'apprécie … elle devient une source de plaisir.

Pour certains, une fois la transition cigarette -> E Cigarette effectuée, il va s'agir de ne plus utiliser de nicotine dans les E-liquides. Mythe scientifique de la nicotine addictive, véritable marqueur chimique responsable de la dépendance, produit de plaisir inoffensif aux doses administrées, poison mortel à forte concentration … là n'est pas la question. La question aujourd'hui c'est comment baisser le taux de nicotine dans ses e-liquides pour celles et ceux qui l'on choisit, sans trop ressentir de gêne.



La concentration de nicotine dans les e-liquides est responsable du “hit”


Baisser son taux de nicotine quand est habitué à un certain dosage, peut très vite vous donner l'impression de vapoter de la paille. Le e-liquide perd de son hit, le passage de la vapeur en gorge ne provoque plus de plaisir. On a l'impression de vapoter de l'air. Inversement, un e-liquide très nicotiné peut faire tousser un fumeur de gauloises.


Le schéma classique pour diminuer son taux de nicotine voudrait de le faire progressivement mais encore faut-il que votre fabricant préféré puisse proposer des e-liquides dont les taux de nicotine soient dégressifs par petits paliers. L'exemple parfait serait de commencer par exemple à 12mg/ml, puis 11, 10, 9 etc.


Malheureusement beaucoup de fabricants ne proposent que des paliers de 6mg/ml. La seule option qui s'offre alors au vapoteur habitué au 12mg/ml étant de passer directement au 6mg/ml.


Pour avoir fait personnellement l'expérience de transition entre 12 et 6 mg/ml, je peux vous assurer que ce n'est pas si facile. On vapote deux fois plus, on augmente la tension de sa batterie, on recherche le maximum de vapeur pour palier au manque de nicotine. Le risque de repartir au niveau initial est très présent.



Trouver des paliers dégressifs pour baisser son taux de nicotine.


Certains fabricants, comme Vincent dans les Vapes par exemple, ont bien compris la problématique (et payent sans doute le prix à la chaine de production) pour satisfaire ses clients en proposant des E-liquides à 0, 4, 6, 8, 10, 12, 14, 16 et 19 mg/ml.


Pour les vapoteurs fidèles aux fabricants qui suivent plus ou moins le schéma classique du 0, 6, 12 et 18 mg/ml, il existe la solution du mélange pour recréer ces fines variations. On achète un flacon de 12mg/ml et un de 6mg/ml et on mélange les deux dans un flacon vide pour en faire théoriquement du 9mg/ml.


Vous l'aurez compris, plus les paliers sont étroits et plus on a de chance de ne pas ressentir de différence entre deux E-liquides. Dans le cas où les paliers sont trop éloignés et que la transition entre deux différents grammages est difficile à maintenir, je vous propose une astuce en deux temps que l'on va répéter.


La méthode du “yo-yo” pour baisser son taux de nicotine


Cela peut faire sourire mais c'est très sérieux. La technique du “yo-yo” (nom que j'ai donné arbitrairement) consiste à baisser son taux de nicotine pendant un laps de temps relativement court, ressentir fatalement le manque de hit, puis d'augmenter le grammage à un niveau inférieur que le taux initial pour récréer une satisfaction.



Jouer sur la nature des e-liquides et la configuration du matériel


Même si la concentration de nicotine est directement responsable du hit, certaines caractéristiques de matériel et propriétés de E-liquides peuvent également modifier cette sensation de hit.


Les E-liquides poivrés ou mentholés sont un très bon exemple. La fraicheur qu'ils procurent en bouche peuvent simuler l'effet de puissance nicotinique. Le matériel enfin, selon le type d'atomiseur et le fameux rapport tension / résistance, pourra faire varier considérablement la force ressentie d'un e-liquide. Passer au MODs pourra être par exemple une solution si le E-liquide vapoté possède un hit trop faible. Mais cette option apporte le désavantage du coût (matériel plus cher) et du risque de mauvaise utilisation de l'appareil. Le vapoteur en manque de hit aura en effet tendance à augmenter la performance de son Mod pour retrouver le hit perdu avec un E-liquide au grammage trop faible, au risque alors de compromettre les conditions normales d'utilisation du E-liquide.



Conclusion.


Certains vapoteurs passent sans aucun problème d'un E-liquide dosé à 18mg/ml à un E-liquide dosé à 12mg/ml, et ce, sans changer leur habitude de consommation. Pour les autres qui se confrontent à des problèmes d'adaptation, ces méthodes pourront sans doute constituer des bonnes pistes de réflexion, tout du moins je l'espère.


Bonne Vapote.

dimanche 24 novembre 2013

La Cigarette Electronique En Danger Pour 2014.

La cigarette électronique Taxe ou Pas Taxe Pour 2014.



C'est un quotidien Parisien qui avait révélé cette information, sur la base d'un “document confidentiel” élaboré par les cabinets ministériels.


Le gouvernement, par l'intermédiaire de Marisol Touraine (ministre des Affaires sociales et de la Santé), et Bernard Cazeneuve (ministre délégué chargé du budget) avaient vite répliqué en annonçant “qu’aucune augmentation des taxes mentionnées [n'était] prévue“.


Et il semblerait qu'ils aient tenu parole puisqu'effectivement, on ne trouve pas de trace de taxes sur l'e-cigarette dans le budget de la sécurité sociale 2014, adopté par les députés ce jeudi 24 octobre. En revanche, une taxe sur les boissons énergisantes est créée, et on estime qu'elle génèrera près de 60 millions d'euros de recettes chaque année.
Espérons que les pouvoirs publics ne changeront pas de position lorsqu'ils verront croitre le marché de la cigarette électronique en 2014.

Mais les vapoteurs se feront entendre, à n'en pas douter !
Mickael Hammoudi, président du Collectif des acteurs de la cigarette électronique (CACE) avait fait part de son opposition à l'instauration d'une taxe qui pourrait avoir des conséquences néfastes sur l'e-cigarette et indirectement sur la motivation des fumeurs à diminuer voire arrêter leur consommation. Le tarif des produits (cigarette électronique, recharges etc..) pourrait augmenter de manière significative : “une taxe constituerait un coup bas porté aux consommateurs car le prix reste un déterminant essentiel dans leurs arbitrages” avait expliqué Mickael Hammoudi.


En outre “2000 emplois nouvellement créés par les entreprises françaises de la cigarette électronique” seraient également menacés si une taxe était instaurée prochainement selon les dire du président du CACE.



mardi 19 novembre 2013

E Liquide La législation Française.

E LIQUIDES Vive la France Pour Une fois.


Je crois qu'on est bien chanceux d'habiter en France parfois, en tous cas pour ces raisons de régulation, chez nous on comprend ce que l'on achète et l'on sait où c'est fabriqué.

Craignant les représailles des douanes ou des autorités sanitaires les sociétés françaises ou américaines aujourd'hui connues sur le marché produisent toutes des flacons de e-liquide très bien étiquetés.

La marque D’lice fait figure de très bon élève par exemple, tout comme Alfaliquid, Vincent dans les Vapes pour ne citer que quelques marques françaises.

Que doit-on trouver sur les étiquettes des flacons de e-liquide ?


La morale de l'histoire c'est de rester vigilant sur les produits que vous achetez, il s'agit quand même de produits chimiques mais si certains arômes peuvent être d'origine naturelle. Pour rappel voici ce qu'un flacon de e-liquide doit (ou devrait) comporter :


Le nom de la société qui fabrique le e-liquide

L'adresse de cette société ainsi qu'un numéro de téléphone
La composition du e-liquide

Le dosage en nicotine
Un avertissement pour les femmes enceintes, mineurs et personnes atteintes de maladies cardio-vasculaire ou d'hypertension.

Un avertissement sur la toxicité du produit en cas d'ingestion
La présence de sigles renseignant sur le niveau de toxicité
Un code barre ou un un moyen d'identifier de manière unique le flacon
Une date de péremption
Un bouchon sécurité pour les enfants
Si je ne me trompe pas je crois que cette liste est d'ailleurs entièrement respectée par les sociétés membres du Collectif des Acteurs de la Cigarette Électronique (CACE).


Bonne vapote à toutes et à tous.


lundi 18 novembre 2013

Le Hit d' une Cigarette Electronique.

Publié le 18 novembre 2013.

Qu’est-ce que le “Hit” ?


Il y a un mot que l'on retrouve tout le temps lorsque l'on commence à parler de la cigarette électronique c'est le terme de “Hit”. C'est un mot très parlant pour les anglophones mais pour les débutants francophones cela peut parfois être un peu confus. Alors pour aider les vapoteurs en herbe j'ai pensé qu'une petite explication s'imposait.


Je prends souvent cet exemple quand j'essaie d'expliquer à quelqu'un la notion de hit dans les e-liquides des ecigarettes : rappelez-vous votre première bouffée de cigarettes, la vraie, celle où vous avez aspiré la fumée. Vous vous rappelez sans doute cet effet d'obstruction très court dans la gorge. Le hit c'est un peu similaire, on sent passer la fumée dans la gorge et au moment de “l'avaler” ça force un peu, il y a comme un “hic” pour parler français onomatopéen. Cette sensation caractérise beaucoup la fumée des cigarettes et l'utilisateur de ecigarettes va malheureusement chercher à la retrouver pour satisfaire son besoin morbide.

Qu’est-ce qui provoque le hit dans l’E cigarette.


Le sensation de hit peut varier d'un e-liquide à un autre. On a souvent tendance à dire que les e-liquides mentholés ou très poivrés procurent le plus de hit. Mais la grande partie de l'effet tient tristement dans le dosage en nicotine du 
E liquide que ll'on Vapote. La nicotine présente dans les e-liquides provoque un picotement dans la gorge qui s'approche beaucoup de la fumée traditionnelle des cigarettes.

Il existe néanmoins des e-liquides appelés “Flash” qui sont censés créer un hit même sans nicotine. Je n'ai pas personnellement goûté, je laisse donc les vapoteurs ayant expérimenté ce type de e-liquide vous donner leurs avis.


Il y a un mot que l'on retrouve tout le temps lorsque l'on commence à parler de la cigarette électronique c'est le terme de “Hit”. C'est un mot très parlant pour les anglophones mais pour les débutants francophones cela peut parfois être un peu confus. Alors pour aider les vapoteurs en herbe j'ai pensé qu'une petite explication s'imposait.


Je prends souvent cet exemple quand j'essaie d'expliquer à quelqu'un la notion de hit dans les e-liquides des ecigarettes : rappelez-vous votre première bouffée de cigarettes, la vraie, celle où vous avez aspiré la fumée. Vous vous rappelez sans doute cet effet d'obstruction très court dans la gorge. Le hit c'est un peu similaire, on sent passer la fumée dans la gorge et au moment de “l'avaler” ça force un peu, il y a comme un “hic” pour parler français onomatopéen. Cette sensation caractérise beaucoup la fumée des cigarettes et l'utilisateur de E cigarettes va malheureusement chercher à la retrouver pour satisfaire son besoin morbide.


Une explication s' impose.


L'horrible paradoxe avec cette notion de hit, c'est que dans l'histoire de la cigarette il a presque été créé par une technique dîte de “flue-curing”. Sans cette méthode particulière de traitement des feuilles de tabac dans les usines, il vous serait presque impossible d'avaler la fumée toute la journée tellement la douleur serait forte. La technique du flue-curing découverte par accident en 1839 en Caroline du Nord, a rendu possible l'inhalation de la fumée dans les poumons (devenue accessoirement bien plus mortelle). Le flue-curing modifie l'équilibre chimique des feuilles de tabac, qui deviennent alors plus jaunes (ou blondes), et augmente leur taux naturel en sucre. Le PH des feuilles alors modifié rend la fumée plus douce et ne provoque pas de toussement. Sympa non ?

Tout ça pour dire que le hit que nous recherchons dans la vapote n'est autre que le fruit d'une invention malsaine et d'un marketing vicieux. Avant les années 30/40 les fumeurs de tabac n'avalaient pas la fumée. Les publicités “Do you inhale ?” (aspirez-vous ?) des cigarettiers dans les années 50 vous ferons réfléchir à ce sujet.

La sensation de hit et ma vapote.


Depuis que je ne fume plus et que je vapote à 100%, je recherche de moins en moins cette sensation. Il m'arrive néanmoins, lors de soirée alcoolisées, de vapoter des e-liquides un peu fort, et ce n'est clairement pas par manque de nicotine, c'est bien cette sensation de hit qui me manque. Quand j'y pense ça me rend triste, mais bon … au moins je ne m'envoie pas d'acétone, de méthanol, de chlorure de vinyle ou tout un tas d'autre ingrédients aussi sympathiques les uns que les autres, et fait important pour les grosses soirées, le matin je me réveille en respirant normalement et sans maux de gorge.

Bonne Vapote à Vous.





dimanche 17 novembre 2013

La nicotine est-elle responsable de la dépendance au tabac ?


Publié le 17 novembre 2013 par Gueule De Loup.
Je suis presque sûr que vous avez la réponse à cette question, car si il y a une idée forte dans le monde de la lutte contre le tabagisme c'est bien la responsabilité directe de la nicotine dans la dépendance du tabac.


De grandes recherches, principalement à visées pharmaceutiques, ont depuis longtemps tenté de démontrer que la nicotine était l'élément clé à intégrer dans les méthodes de sevrage tabagique car directement responsable de la dépendance du fumeur.


Les vidéos choc montrant les grands piliers de l'industrie du tabac déclarer l'un après l'autre en 1994 au Congrès des États-Unis : “Je pense que la nicotine n'est pas addictive” a sans doute symbolisé à tout jamais cette mauvaise étiquette de la nicotine.

Perçue comme un élément malsain et délibérément caché par les industriels, la nicotine est devenue l'ingrédient secret à l'origine des chiffres d'affaires les plus impressionnants de l'histoire du commerce moderne. C'est à cause de la nicotine que le fumeur ne peut pas s'arrêter de fumer.


Si l'idée me parait extrêmement plausible, j'ai pu découvrir au fil de mes lectures que tous les experts ne sont pas forcément d'accord sur cette relation de cause à effet, tout du moins émettent des nuances. Je partage donc avec vous les quelques recherches que j'ai pu effectuées et vous invite comme d'habitude à me laisser vos commentaires en bas de page.


Pour Robert Molimard, fondateur de la Société Française de Tabacologie, l’addiction à la nicotine est un mythe
Dans ce contre-courant scientifique il faut souligner la position du père de la tabacologie française, Robert Molimard, qui démystifie l'addiction à la nicotine. Selon lui “le tabac contient tellement d’autres substances, qui peuvent agir en synergie, éventuellement avec la nicotine, qu’on ne peut tirer une telle conclusion.


Même si Molimard soutient également l'idée selon laquelle cette conception de la nicotine addictive arrange bien l'industrie pharmaceutique pour nous vendre des substituts nicotiniques, je préfère laisser ce débat de côté pour le moment.


Pour illustrer en partie ses propos, Molimard évoque l'expérience de l'une de ses anciennes thésardes, C. Cohen. Cette chercheuse a mené en 2005 des expériences [2] sur des rats pour tenter de mettre en évidence les comportements addictifs associés à l'usage de nicotine. Dans son expérience les rats s'auto-administraient de la nicotine en actionnant un levier. Pour intégrer le rôle d'un stimulus dans l'expérience, l'action du levier était renforcée visuellement par un indicateur lumineux.


Si la nicotine est à elle seule responsable de l'addiction, les sujets qui s'administrent des doses régulières de nicotine vont alors chercher à maintenir cet apport. Si le produit disparait, le geste disparaitra alors aussi.


Or Molimard raconte que “la nicotine s’est montrée nécessaire pour obtenir le comportement [dépendance], mais celui-ci continuait en son absence, comme si elle avait gravé en mémoire le stimulus associé.”

 En effet, après une certaine période d'exposition, les rats auraient continuer à actionner le levier alors même que cette action n'entrainait plus de délivrance de nicotine. Ce comportement dépourvu de récompense chimique aurait duré pendant les trois mois qui ont suivi l'arrêt de nicotine !
Continuer de vapoter en baissant son taux de nicotine


Mais quel était le but de ces rats ? Il faut avouer que le parallèle avec l'ex-fumeur qui au bout de quelques mois ne vapote plus que des e-liquides sans nicotine est fort intéressant. Pour moi, qui vapote aujourd'hui des e-liquides à 6mg/ml de nicotine avec la même fréquence qu'il y a un an (12mg/ml), je trouve cette hypothèse très intrigante.


En poursuivant mes lectures j'ai trouvé des théories qui vont dans le même sens, notamment celle de Donny et Al. [3] qui explique que la nicotine influencerait le comportement de deux manières : en agissant comme un renforçateur primaire quand elle est subordonnée à un comportement, et en potentialisant directement les propriétés du renforcement d'autres stimuli par un mécanisme non associatif.

 Tel que je l'ai compris, le fumeur chercherait de la nicotine, mais chercherait également ce qui entoure cette prise de nicotine.
Les vapoteurs seraient-ils en quelques sortes des “tatoués” à la nicotine ? Auraient-ils besoin de répéter ce geste même si leurs e-liquides ne contiennent plus de nicotine ? Existe-t-il une mémoire de l'addiction, une image fantôme qui demande à être entretenue même en l'absence du principe actif ?
Tout comme les rats de Cohen et ceux de Donny, serais-je devenu accroc aux stimuli ?
Une chose est sûre : la dépendance tabagique est un sujet très compliqué et la science tente encore de l'expliquer. 

Les campagnes de lutte contre le tabagisme se sont par exemple multipliées aux États-Unis, le tabac tue, tout le monde le sait. Ce sont bien 70% des fumeurs américains qui souhaitent s'arrêter, mais seuls 6% d'entre eux vont réellement y arriver.


Conclusion.


Je n'ai fait que parcourir le sujet en survolant les papiers qui m'ont semblé pertinents, mais de ces quelques lectures je tire cinq conclusions principales :
Selon un certain courant scientifique, dire que la nicotine est addictive est faux. Elle serait plutôt un élément “participant” à l'installation d'une dépendance “contextuelle” chez le fumeur.


La cigarette électronique pourrait tirer son efficacité dans le maintien des stimuli auparavant associés à l'action de fumer (geste, rendu visuel de la fumée, aspect en bouche, goût, etc.). En présence de nicotine, la transition cigarettes / cigarettes électroniques se trouve surement optimisée et pourrait expliquer le succès fulgurant du produit auprès des fumeurs.


La cigarette électronique (contenant de la nicotine) pourrait contribuer au renforcement du comportement (vapoter). Elle aurait un potentiel addictif moindre (en comparaison avec les cigarettes) dans la mesure où peu d'élément chimiques viennent s'associer à la vapeur qu'elle dégage.


Pour un Vapoteur, l'intérêt de réduire son taux de nicotine dans les E Liquides n'est pas négligeable afin de ne pas favoriser un renforcement comportemental inutile (même si cela reste à chacun d'en juger).
Tout porte à croire qu'il existe  une grande différence entre l'effet de la nicotine des cigarettes traditionnelles et celle contenue dans les e-liquides des cigarettes électroniques.